Un événement attendu avec joie peut devenir ensuite à l'arrivée sombre comme un ciel d'orage. Tout devient lourd, pesant, triste, inquiétant.....

Mon cœur est comme ce nuage, lourd, triste, gonflé de larmes prêtes à tomber....
Comment puis-je retrouver la joie quand la réalité se jette, se place devant chaque espoir. Chaque jour est un combat sans connaître l'issue, le dénouement.
Vivre l'instant présent et faire face à toutes les difficultés supplémentaires qui sont contraignantes, chronophages.
Je pleure et je demande un miracle.
La frontière entre le bonheur et le malheur est ténue.
C'est comme un repas, on peut mettre de très bons ingrédients et il suffit d'une pincée de sel et de poivre en plus, d'une cuisson mal adaptée et c'est mauvais voir immangeable .
La vie est comme un repas que l'on fait au fur et à mesure du temps qui passe.
L'entrée peut-être réussie et le plat de résistance une horreur qui reste sur l'estomac des année et des années. On colmate le feu, l'acide, l'amertume à coup de remèdes allopathiques ou homéopathiques. On se tourne vers toutes sortes de médecine et on continue à traîner cette douleur.
La douleur est la compagne de la solitude. Il faut la vivre pour comprendre l'autre qui vit la même chose. Pour les autres , vous êtes une personne à plaindre, à éviter parfois.
Les âmes généreuses compatissent mais elles restent impuissantes devant le malheur.
Et en fin de compte, on reste seul.

La vie ressemble à une galère de tous les jours où même le sommeil n'est pas forcément un repos quand l'angoisse, le découragement arrive comme un trop plein dans un rêve.
Que reste-t-il alors pour continuer à vivre ?
L'Espoir ? le Miracle ?