Les Indiens Pueblos.
CG Jung rencontre à l’occasion d’un voyage au nouveau Mexique, un chef des Taos Pueblos, un homme intelligent, ouvert d’environ cinquante ans.
La conversation portait sur l’Europe et les européens en particulier.
« Vois, disait Ochwiay Biano (c’était son nom) comme les Blancs ont l’air cruel. Leurs lèvres sont minces, leurs nez pointus, leurs visages sont sillonnés de rides et déformés, leurs yeux ont un regard fixe, ils cherchent toujours quelque chose, mais quoi ? Les Blancs désirent toujours quelque chose, ils sont toujours inquiets, ne connaissent point le repos etc… Nous croyons en fait qu’ils sont fous !»
Je lui demandai pourquoi donc il pensait que les Blancs étaient tous fous. Il me rétorqua : « Ils disent qu’il pensent avec leurs têtes ». « Mais naturellement ! Avec quoi penses-tu » demandai-je étonné. Nous pensons ici, dit-il, en indiquant son cœur.
Réflexion de CG JUNG - Cet Indien avait trouvé notre point vulnérable et mis le doigt sur ce à quoi nous sommes aveugles.
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