Bienvenue

Bonjour à celle ou celui qui vient me visiter par hasard.
Je suis sur la toile mais dans l'ombre.
Je ne tiens pas forcément à être lue, mais,
Je laisse la fenêtre éclairée, sans rideau....
Vous pouvez regarder, la porte est entrouverte.
Inconnu(e) si vous voulez ........m'écrire..........pourquoi pas

vendredi 27 mai 2011

LES TROIS TAMIS

Un jour, quelqu'un vint voir Socrate et dit:
"- Écoute, Socrate, il faut que je te raconte comment ton ami s'est conduit.
- Arrête! interrompit l'homme sage.
As-tu passé ce que tu as à me dire à travers les trois tamis?
- Trois tamis, dit l'autre, rempli d'étonnement?
- Oui, mon bon ami: trois tamis!
Examinons si ce que tu as à me dire peut passer par les trois tamis:
Le premier est celui de la vérité. As-tu contrôlé si tout ce que tu veux me
dire est VRAI?
- Non, je l'ai entendu raconter et...
- Bien, bien. Mais assurément, tu l'as fait passer à travers le deuxième
tamis. C'est celui de la bonté. Est-ce que ce que tu veux me raconter, si ce n'est
pas tout à fait vrai, est au moins quelques chose de BON?
- Hésitant, l'autre répondit: non, ce n'est pas quelque chose de bon, au contraire...
- Hum! dit le Sage, essayons de nous servir du troisième tamis et voyons
s'il est UTILE de me raconter ce que tu as envie de me dire...
- Utile? pas précisément.
- Eh bien! dit Socrate, en souriant, si ce que tu as à me dire, n'est ni
VRAI, ni BON, ni UTILE, je préfère ne pas le savoir, et quant à toi, je te
conseille de l'oublier! "

dimanche 22 mai 2011

FEU

Nous sommes à la fin de mai. J'ai rendez-vous avec Josette, chez elle, à cinq heures ce dimanche matin. La veille, elle me téléphone pour me dire que le tas est prêt.
Je me réveille avant la sonnerie. Je pars tout doucement. Tout est calme. il fait encore nuit. J'aime ce moment. J'ai l'impression d'être au matin du monde. Tout est à faire. La perspective d'une journée bien employée se dessine dans le ciel.
Nous voici dans le jardin. Je devine dans la pénombre la masse à brûler. 
Quelques feuilles d'un journal, la bougie qui l'enflamme. Un mantra pour le Feu. Les flammes s'élèvent d'abord doucement puis embrasent la végétation, éclairant l'environnement. Des particules flamboyantes s'échappent dans le ciel, un vent espiègle dirige le tout vers le voisin. Non, s'il te plaît, Oh ! Flammes montez droit dans le ciel !
Nous sommes prudentes et vigilantes. Nous épions le bûcher, l'alimentons par petites bouchées de branches feuillues qui crépitent et lancent les particules dans l'air. Magie du feu, magie de l'instant. Nous sommes deux ombres hors du temps, vestales pour un moment.
Le tas diminue peu à peu. le visage rougit.  La langue se dessèche. Vite un peu d'eau.
Satisfaction d'être là, seules.
La lune se voile des nuages, témoin de notre travail. le chat se lasse du spectacle, il a faim. Qu'il attende. "Tu n'avais qu à manger avant de sortir" lui dit-elle, fermement et amoureusement.
Nous ramassons les dernières brindilles, feuilles et morceaux de bois, nous ratissons le pourtour. Le feu est rassasié, il se calme. Le jour est levé. Le vent est présent mais sage.
Nous avons la satisfaction du travail bien fait en équipe, en harmonie. Les dieux sont avec nous.
Merci Josette pour ce moment divin.Feu : Feu close-up view Banque d'images

mercredi 11 mai 2011

LES MOTS AU FOND DU PLACARD

paraprosdokian
 Figure de rhétoriques dans laquelle la dernière partie d'une phrase ou une phrase est surprenant ou inattendu; fréquemment utilisés dans une situation humoristique.
"Là où il y a une volonté, je veux être en elle," est un type de paraprosdokian.
Autres exemples :
"Un homme modeste, qui a beaucoup à être modeste." — Winston Churchill
«Si je pouvais dire quelques mots, je serais un meilleur orateur public." Homer Simpson

Je cherche à avoir plus de renseignements sur ce mot et je reste sur ma faim
La toile est immense et pourtant il arrive que je me trouve dans une impasse

Je suis curieuse, et ma curiosité  n'est pas comblée.

coquecigrue : baliverne, absurdité


 

ENFANCE

Retour au pays où je suis née. la maison est toujours là, mais je ne la reconnais pas. Elle a changé. Où est la fenêtre du coin ? Elle est murée. J'aimais m'y asseoir et regarder la rue, espérant voir une camarade afin d'aller jouer.
La barrière a changé, elle s'est modernisée. Il me reste comme souvenir,  une cicatrice au genou. Un jour que je partais en vélo, la barrière était entre'ouverte et j'estimais le passage suffisant pour me faufiler avec la bicyclette, grossière erreur d'appréciation, j'ai eu droit à une belle chute et une grande entaille au genou.
Le passage est cimenté tout au long de la façade. Je me souviens des différents carreaux que mes parents avaient mis au hasard des ramassages. Devant la porte, sur un carré, je dansais le soir d'été, j'imaginais être une danseuse étoile.
Où est le cerisier magnifique et productif ? Où sont les framboisiers que je mangeais au fur et à mesure que je les cueillais ? Où est le poirier dont les fruits me rafraîchissaient l'été ?
Où est l'enfant, avec ses jouets, ses souvenirs, où sont ses parents, où sont ses camarades ?
Pourquoi ce retour ? Il est vide, il est douloureux, plus rien existe sauf dans ma tête.
Pourquoi s'attarder ? La petite fille n'est pas heureuse. Elle est anxieuse, elle a peur. Elle est frustrée.
Adieu souvenirs, je vous aime mais je ne veux pas vous entretenir.




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